Passion

  
   En cherchant a écrire quelque chose sur la passion, je me suis perdu sur le net et y ai découvert une définition qui m'a profondément marqué par son sens et l'écho que cela peut avoir en moi.
   Elle dit ceci: "Passion vient du latin patior signifiant souffrir, éprouver, endurer autrement dit un ensemble d’états dans lesquels un individu est passif, par opposition aux états dont il est lui-même la cause."
   Hors il me semblait qu'une passion était quelque chose qui transportait l'âme, l'être qui la vivait, le rendait plus vivant bien qu'à fleur de peau émotionnellement. Alors que penser de cette souffrance qui, de toute évidence, est là et nous attire, nous maintient dans ce besoin de poursuivre, nous grade en son sein et nous maintient sans que rien ne puisse y faire quoique ce soit. De ce sentiment d'attachement si fort, de ce tourbillon d'envie et de semblant de volonté qui bout en nous.
   En perdre la raison, se sentir si vide et si plein de cette puissance immatérielle qui guide pensées et actes. Quelle tension, attirance du coeur pour cette émotion vécue si fortement sans laquelle la vie n'est pas la même.
   Déraison de l'âme, perdre de contrôle, peur et vitalité mêlées dans la passivité de notre être.